La mesure d'accélération :
Le vol intégral:
Si l'on fait abstraction des quelques erreurs de transmission (les pics
présents sur la courbe), la courbe est très belle. On peut
déjà remercier le capteur professionnel SFIM !
La télémesure montre bien :
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La phase propulsée (les 2,5 premières secondes de
vol)
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La phase balistique (jusqu'à 11 secondes)
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L'ouverture des parachutes (le pic de 11 secondes)
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Une légère oscillation due au retournement de la fusée
(de 11 à 14 secondes) car la 2ème système de récupération
se trouvait en haut de la fusée.
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Une descente tranquille de la fusée (la fusée étant
vers le haut, on note une accélération de d'environ 1g avec
de faibles pertubations)
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L'atterrissage de la fusée à 79 secondes.
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Les 14 premières secondes :
Les 14 premières secondes de vol sont les plus intéressantes
puisqu'elles réunissent la phase propulsée, la phase balistique
et l'ouverture parachute.
-
Les 2,5 premières secondes montre la phase propulsée :
Nous avons remarqué un accélération élevée
(de 7 g à 9 g, car il faut supprimer le terme de pesanteur !) pendant
la poussée. Cette accélération est notablement plus
élevée que celle prévue par trajec (7,5g). Ceci signifie
probablement un défaut de l'étalonnage (la poussée
d'un propulseur étant plutôt fiable) et en particulier de
l'hypothèse de linéarité de la courbe de réponse
du capteur.
-
Ensuite jusqu'à 11 secondes, il y a la phase balisitique
où la fusée ralentie progressivement :
La déceleration est assez faible ce qui peut s'expliquer par
le poids important du projet (la fusée n'était donc pas très
rapide) mais aussi par une bonne aérodynamique générale.
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L'ouverture des parachutes est traité en détail juste
après.
La faible décéleration en fin de propulsion nous a donnée
envie de calculer le Cx de la fusée. pour ce faire, nous avons tenu
compte de ces paramètres :
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Un angle de 75° avec la verticale
-
Une vitesse d'environ 150m/s (voir les résultats du
capteur d'altitude) pour une altitude de 200m
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Une masse de 11kg et un maître couple de 0,0139 m²
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Une accélération de -0,63g
-
Et la célébre formule "La somme des forces exercées
sur la fusée est égale au produit de sa masse par l'accélération"...
Nous avons finalement trouvé un Cx de 0,9, ce qui n'est pas terrible....
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L'ouverture des parachutes :
L'étude de l'accélération au moment de l'ouverture
des parachutes est très intéressante car elle permet de mieux
comprendre le scénario du vol.
En effet :
-
à 11,1 s on remarque un premier palier (-7,5g de 11,2 à 11,3
s) le tout entrecoupé de chocs.
Ceci montre sans aucun doute l'ouverture partielle du premier système
de récupération.
-
à 11,5 s, on remarque un deuxième palier (saturation négative
du capteur à 11,5 s), puis un deuxième chocs apparait suivit
d'une bosse (7,5g de 11,6 s à 12,1 s) d'accélération.
Ce phénomène montre probablement l'ouverture du 2ème
parachute que l'on peut décomposer ainsi :
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L'ouverture brusque des parachutes est la cause du 2ème palier
-
Cette ouverture est rapidement suivit d'un retournement de la fusée
(bosse) car les parachutes du 2ème système de récupération
se trouve en haut de la fusée.
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Une légère ondulation (culminant avec la bosse précédement
vue) rapidement amortie suit l'ouverture du 2ème parachute (de 11,7s
à 15 s).
Néanmois ce scénario n'est qu'une interpretation fondée
sur l'étude des phases de vol et
de l'état de la fusée après le vol qui montrait que
:
-
Le premier système de récupération s'était
effectivement ouvert de manière extrêmement violente (l'arrachement
d'un morceaux de tube et la présence d'entailles profondes causées
par les profilés de la case à parachute en témoignent)
.
-
Nous avions bien eut l'ouverture du premier système de récupération
suivit du second système (et pas l'inverse comme le montre les phases
de vols).
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