Acquérir et traiter une série d’images d’un objet céleste avec un appareil photo numérique réflex

La photographie numérique d’objets célestes implique la maîtrise rigoureuse d’une chaîne ordonnée d’opérations.

Elle suppose la connaissance de l’ensemble des conditions requises et la capacité de mettre en œuvre un protocole qui va de l’installation soignée d’un équipement l’acquisition d’une longue série d’images au traitement

Il faut être capable de choisir les cibles possibles en fonction des paramètres de l’équipement, de procéder aux acquisitions en adaptant les conditions de prise de vues aux contraintes techniques et à la nature des cibles et enfin, de suivre des instructions précises lors du traitement des fichiers numériques. L’APN peut être défiltré ou non, cela ne change pas l’ensemble de la procédure. Aucune des étapes, prises séparément, n’est, à proprement parlé difficile. Il sera toujours possible, en suivant soigneusement la démarche, de produire une image accumulant du temps de pose. L’amélioration de la qualité des images viendra, au fur et à mesure, d’une meilleure application des règles de l’art où certains détails, au regard de l’ensemble de la pratique peuvent paraître insignifiant, se révèlent à terme déterminants.

Traitement d’images astronomiques (flats, darks, etc.) à l’aide du logiciel Audela 2.0 + Iris

Acquérir et utiliser une série d’images à intervalles de temps régulier et les assembler afin d’obtenir une vidéo accélérée (time lapse).
Retranscrire l’ambiance et les sensations d’une soirée astronomique ainsi que le mouvement apparent du ciel est réalisable au travers de la réalisation d’un time lapse. Outre le choix du lieu et de la lunaison, réaliser un time lapse nécessite quelques compétences de base en photographie : débrayage de l’autofocus pour une mise au point à l’infini, modification des paramètres de prise de vue (temps de pose, sensibilité, ouverture, choix de focale), utilisation d’une télécommande filaire. D’une acquisition relativement aisée, les images, qui une fois assemblées dans un film, permettront d’obtenir le time lapse permettent de s’initier à la prise de vue nocturne avec un appareil photographique numérique, compétence qui pourra être réinvestie dans d’autres activités liées à ce type d’imagerie astronomique.

Acquérir et traiter une vidéo afin d’obtenir des images de détails lunaires ou d’une
planète.

Description de l’activité : Afin de compléter et enrichir les observations astronomiques il est intéressant de savoir acquérir et traiter, facilement, de petites vidéos de la Lune ou des planètes les plus brillantes (Vénus, Jupiter, Saturne et Mars). Les données ainsi acquises pourront alors être exploitées dans le cadre de travaux plus généraux (peser une planète grâce à ses satellites, étude du relief lunaire et de la formation des cratères, recueil de données, etc.).

Observer et comprendre le mouvement apparent du ciel. Réaliser des images astronomiques dans un but esthétique et/ou scientifique.

Depuis la nuit des temps l’’être humain a cherché à comprendre sa place dans l’Univers. Parmi les diverses observations qu’il a mené durant l’Antiquité, certaines l’on mené à croire, à tort, que la Terre était au centre du monde, tout le reste de l’Univers tournant autour, de manière plus au moins complexe. C’était, bien sûr, sans compter sur le fait que la Terre est dans la réalité animée de plusieurs mouvements parmi lesquels une « rapide » rotation sur elle-même en un peu moins de 24 heures. C’est ce mouvement qu’il est possible de mettre en scène et d’étudier par la réalisation d’un filé d’étoiles.

Il s’agit ici de proposer une utilisation de Stellarium en vu de préparer une soirée d’observation, ce document peut également servir à mieux maitriser ce logiciel libre mais également de lire les données du logiciel avec un œil plus averti.

Description de l’activité : Comment réussir à faire parler rapidement les spectres obtenus avec un Star Analyser.
Lorsque l’on réalise des clichés de spectres d’étoiles, il n’est pas toujours évident de les exploiter.

Détecter la présence d’une exo planète en mesurant la baisse de luminosité de l’étoile devant laquelle elle passe :

La première exo planète a été découverte en 1995 à l’observatoire de Haute Provence grâce à une méthode basée sur le décalage spectral ; en 1999 la 1ère exo planète est découverte par la méthode du transit . Le principe est simple : lorsque la planète passe devant son étoile, à condition qu’elle soit sur la bonne ligne de visée, alors on peut détecter une légère baisse de flux lumineux de l’étoile ; la périodicité du phénomène nous renseigne alors sur la période de révolution de la planète autour de son étoile ; la profondeur du transit (c’est à dire la baisse de luminosité) nous renseigne sur la taille de la planète.

Détecter et mesurer les variations de luminosité d’une étoile variable

Pour détecter la variation lumineuse d’une étoile pulsante de type RR Lyrae, il faut parvenir à des mesures photométriques assez précises. L’amplitude de ces variations lumineuses peut aller de quelques dixièmes à 1 Magnitude avec des périodes asymétrique allant de 0.2 à 1 jour. Il est à noter que la période des RR Lyrae est plus ou moins asymétrique.

Peu de gens savent que les satellites artificiels sont facilement observables depuis
le sol. On sait qu’ils existent, mais on les imagine dans un ailleurs lointain, au-delà du regard des humains, quasiment dans le domaine des dieux, en exagérant à peine…

Pourtant, ils sont facilement observables, et on peut même faire un peu de sciences avec eux…