Propositions pour encourager la programmation
Posted: Sun 30 Sep 2018, 10:14
Bonjour !
Je m'apprête à participer à ma seconde compétition avec mes élèves de sixième secondaire (équivalent belge de la terminale française).
Dès mon inscription l'année passée, j'ai remarqué que le règlement n'incite pas vraiment à la programmation. Lors du concours, j'ai été ébloui par les merveilleux robots des équipes adverses, puis stupéfait de découvrir que la plupart n'étaient pas programmés. Si j'ai bon souvenir, aucune des équipes en finale n'a présenté de robot autonome, ni d'affichage dynamique du score. Je reste admiratif devant le travail fourni par ces équipes, mais je regrette qu'on n'encourage pas plus de créativité.
Cette année encore, présenter un robot secondaire autonome ne rapporte aucun point, alors que 5 points sont accordés pour le simple dépôt d'une expérience, même si elle n'est pas activée.
On me dira que la programmation apporte un avantage stratégique, mais je ne suis pas d'accord.
Prenons l'affichage dynamique du score : il est plus précis, mais il nécessite un investissement considérable (en temps, son coût financier est très faible), et l'expérience montre que les robots font généralement le même score à chaque match. Une équipe a donc tout intérêt à se concentrer sur une machine téléguidée basique et ne pas perdre de temps à concevoir un afficheur dynamique. C'est exactement ce qu'a conseillé l'organisateur lors de la présentation orale de l'édition 2019. N'est-ce pas dommage ?
Idem pour le robot autonome, il nécessite un travail colossal et ne peut rapporter presque aucun point. On peut imaginer qu'il suive la bordure pour amener des atomes à la balance, mais c'est prendre le risque de le voir se coincer sur le plan incliné et de condamner le passage au robot principal. Il peut déclencher l'expérience, mais le règlement permet de déclencher cette expérience manuellement depuis le pupitre de commande. À quoi bon dans ce cas un robot autonome ? Il a lui aussi été déconseillé par les organisateurs lors de la présentation. N'est-ce pas dommage ?
La catégorie junior a été conçue pour être accessible à tous, et il faut qu'elle le reste, mais dans sa forme actuelle elle donne l'avantage aux machines téléguidées simples. On pourrait modifier le règlement pour rendre la programmation attractive sans empêcher les équipes qui n'en font pas de prendre part à la compétition.
D'autant que la programmation n'est plus inaccessible. Elle l'était lorsque la compétition a vu le jour, mais aujourd'hui les Arduino, les afficheurs sept segments, les capteurs à ultrasons et autres dispositifs de suivi de ligne sont à la portée de toutes les bourses, et la programmation par blocs est accessible aux jeunes enfants.
Quelques suggestions de modifications du règlement pour encourager la programmation :
Proposition 1 : Accorder quelques points dès qu'un robot secondaire quitte sa zone de départ.
Proposition 2 : Comptabiliser différemment les actions selon qu'elles ont été réalisées par le robot secondaire ou par le robot principal.
On pourrait imaginer que les points engrangés par le robot secondaire comptent double par exemple.
Proposition 3 : Accorder quelques points pour la simple présentation d'un affichage dynamique du score.
Proposition 4 : Accorder quelques points supplémentaires lorsque les signaux du pupitre de commande du robot principal sont traités par un processeur au lieu d’être envoyé directement au robot.
Cela inciterait à utiliser un joystick gèré par Arduino au lieu de se contenter de deux inverseurs.
Proposition 5 : Prévoir des actions réservées au robot secondaire.
Proposition 6 : Autoriser les équipes à évacuer à la main un robot secondaire s'il gêne le robot principal.
On encouragerait ainsi à envoyer le robot secondaire vers la balance, quitte à le retirer s'il se coince pour permettre au robot principal de terminer l'action.
Proposition 7 : Imposer que l'expérience doit être déclenchée par un robot.
Les équipes sans robot secondaire pourraient toujours la déclencher avec le robot principal, et cela conférerait un avantage aux équipes disposant d'un robot secondaire, puisque le robot principal aurait une tâche de moins à faire.
Qu’en pensez-vous camarades ? Certaines de mes propositions vous plaisent-t-elles ? Reprenez leurs numéros dans vos réponses ! Suggérez en d’autres ! Suggérez d’autres coefficients !
Je m'apprête à participer à ma seconde compétition avec mes élèves de sixième secondaire (équivalent belge de la terminale française).
Dès mon inscription l'année passée, j'ai remarqué que le règlement n'incite pas vraiment à la programmation. Lors du concours, j'ai été ébloui par les merveilleux robots des équipes adverses, puis stupéfait de découvrir que la plupart n'étaient pas programmés. Si j'ai bon souvenir, aucune des équipes en finale n'a présenté de robot autonome, ni d'affichage dynamique du score. Je reste admiratif devant le travail fourni par ces équipes, mais je regrette qu'on n'encourage pas plus de créativité.
Cette année encore, présenter un robot secondaire autonome ne rapporte aucun point, alors que 5 points sont accordés pour le simple dépôt d'une expérience, même si elle n'est pas activée.
On me dira que la programmation apporte un avantage stratégique, mais je ne suis pas d'accord.
Prenons l'affichage dynamique du score : il est plus précis, mais il nécessite un investissement considérable (en temps, son coût financier est très faible), et l'expérience montre que les robots font généralement le même score à chaque match. Une équipe a donc tout intérêt à se concentrer sur une machine téléguidée basique et ne pas perdre de temps à concevoir un afficheur dynamique. C'est exactement ce qu'a conseillé l'organisateur lors de la présentation orale de l'édition 2019. N'est-ce pas dommage ?
Idem pour le robot autonome, il nécessite un travail colossal et ne peut rapporter presque aucun point. On peut imaginer qu'il suive la bordure pour amener des atomes à la balance, mais c'est prendre le risque de le voir se coincer sur le plan incliné et de condamner le passage au robot principal. Il peut déclencher l'expérience, mais le règlement permet de déclencher cette expérience manuellement depuis le pupitre de commande. À quoi bon dans ce cas un robot autonome ? Il a lui aussi été déconseillé par les organisateurs lors de la présentation. N'est-ce pas dommage ?
La catégorie junior a été conçue pour être accessible à tous, et il faut qu'elle le reste, mais dans sa forme actuelle elle donne l'avantage aux machines téléguidées simples. On pourrait modifier le règlement pour rendre la programmation attractive sans empêcher les équipes qui n'en font pas de prendre part à la compétition.
D'autant que la programmation n'est plus inaccessible. Elle l'était lorsque la compétition a vu le jour, mais aujourd'hui les Arduino, les afficheurs sept segments, les capteurs à ultrasons et autres dispositifs de suivi de ligne sont à la portée de toutes les bourses, et la programmation par blocs est accessible aux jeunes enfants.
Quelques suggestions de modifications du règlement pour encourager la programmation :
Proposition 1 : Accorder quelques points dès qu'un robot secondaire quitte sa zone de départ.
Proposition 2 : Comptabiliser différemment les actions selon qu'elles ont été réalisées par le robot secondaire ou par le robot principal.
On pourrait imaginer que les points engrangés par le robot secondaire comptent double par exemple.
Proposition 3 : Accorder quelques points pour la simple présentation d'un affichage dynamique du score.
Proposition 4 : Accorder quelques points supplémentaires lorsque les signaux du pupitre de commande du robot principal sont traités par un processeur au lieu d’être envoyé directement au robot.
Cela inciterait à utiliser un joystick gèré par Arduino au lieu de se contenter de deux inverseurs.
Proposition 5 : Prévoir des actions réservées au robot secondaire.
Proposition 6 : Autoriser les équipes à évacuer à la main un robot secondaire s'il gêne le robot principal.
On encouragerait ainsi à envoyer le robot secondaire vers la balance, quitte à le retirer s'il se coince pour permettre au robot principal de terminer l'action.
Proposition 7 : Imposer que l'expérience doit être déclenchée par un robot.
Les équipes sans robot secondaire pourraient toujours la déclencher avec le robot principal, et cela conférerait un avantage aux équipes disposant d'un robot secondaire, puisque le robot principal aurait une tâche de moins à faire.
Qu’en pensez-vous camarades ? Certaines de mes propositions vous plaisent-t-elles ? Reprenez leurs numéros dans vos réponses ! Suggérez en d’autres ! Suggérez d’autres coefficients !